Vos habitudes de jeu ou celles d’un membre de votre entourage vous inquiètent ?
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Pour la plupart des gens, l'attrait du jeu réside dans l'intense émotion reliée à la possibilité de réaliser un profit instantané. Des recherches démontrent toutefois que, pour une faible proportion de la population, le jeu ne demeure pas un divertissement mais se transforme en véritable problème. Ces personnes deviennent dépendantes et obsédées par le jeu et n'ont qu'une idée en tête : retourner jouer pour gagner à nouveau ou récupérer leurs pertes. Elles sont incapables d'arrêter de jouer et sont considérées comme des joueurs pathologiques qui ont un besoin incontrôlable de jouer souvent ; une forme de dépendance sans substance.
La personne qui est dépendante du jeu, passe par différentes étapes. En premier lieu il y a une phase de gain qui constitue l'engagement dans le monde du jeu. Cette première étape est caractérisée par l'illusion que les gains vont résoudre toutes les difficultés que rencontre la personne. La seconde phase en est une de perte où la personne refuse cette issue négative et tente constamment de couvrir ses pertes. La personne a l'illusion qu'elle contrôle le jeu en raison de ses gains antérieurs, elle attribue ses pertes à des conditions extérieures (changement de croupier - appareil non performant…) Elle est convaincue qu'elle retrouvera sa chance antérieure. La phase de désespoir est caractérisée par une souffrance intense et des complications de tout ordre : difficultés financières, relationnelles et professionnelles.
Le jeu pathologique est considéré comme une dépendance dont les principales caractéristiques sont : une obsession constante du désir de jouer, une augmentation de la mise afin d'atteindre l'excitation désirée, une agitation ou irritabilité dans les tentatives de réduction ou d'arrêt, une dissimulation de l'ampleur du problème du jeu malgré les difficultés encourues, un désir persistant à contrôler l'issue du jeu pour récupérer ses pertes, un impact négatif sur le plan financier, social, familial, professionnel. La théorie de l'assuétude (dépendance) nous aide aussi à comprendre comment se développe et se maintient le cycle de la dépendance.
La théorie de l'assuétude ou « dépendance » élaborée par Stanton Peele (L'expérience de l'assuétude, Montréal, Presses de l'Université de Montréal 1982) repose sur l'interrelation entre les facteurs physiques, psychologiques et sociaux de la personne et le rôle que la substance (ou le comportement) occupe dans la vie de celle-ci. Cette théorie peut s'appliquer à toute forme de dépendance dont celle du jeu pathologique par exemple.
La dépendance ou l'assuétude se développe graduellement. La consommation, qui au départ était associée au plaisir, occupe lentement une place de plus en plus grande. Lorsque la personne vit un stress, une tension, un besoin, elle se tourne vers la consommation pour éviter de faire face à ses difficultés. Quand la personne utilise de plus en plus souvent ce même moyen, malgré les conséquences négatives qui l'accompagnent, elle risque de développer une dépendance.
Pour avoir accès au cycle de l'assuétude, télécharger le document suivant cycle assuétude.